Estelle, Ma Soumise [2]
« Laisse moi 10 minutes, je vais prendre une douche. »
Jétais complètement K.O. après seulement deux rounds. Mes jambes flageolaient et javais cette impression désagréable dêtre luisant de sueur. Je jetais dans un coin ma chemise et mapprêtais à me diriger vers la salle de bain quand je me rappelais quEstelle était toujours aveugle. Jhésitais un instant, après tout elle navait jamais vu mon visage, mais je finis tout de même par dénouer la cravate de ses yeux. Je ne mattardais pas plus longtemps, préférant esquiver ce premier regard en méclipsant rapidement. Je venais de tromper ma copine avec une bombe sexuelle complètement soumise au moindre de mes gestes, mais jagissais comme un puceau intimidé lors de son premier rendez-vous. Logique.
Je tournais le robinet deau chaude, et la pièce fut rapidement envahie par la buée et une chaleur entêtante. La douche italienne était superbe, et je pris plaisir à essayer les jets massants avant de trouver mon bonheur. Je laissais leau couler sur moi, la tête penchée en arrière, et soupirais de plaisir en sentant mes épaules se relâcher. Jétais tendu mine de rien, et il était agréable de sentir le stress sévacuer au rythme de cette pluie chaude sur ma peau. Je venais à peine de faire le vide quand jentendis la porte coulisser. Estelle se tenait dans lembrasure, belle à couper le souffle dans sa petite tenue, le sourire aux lèvres et les cheveux à présent relâchés. Elle ne dit pas un mot, mais en la voyant se trémousser lentement vers moi en des gestes équivoques, je compris très vite de quoi il retournait. Mon tourne-disque interne enclencha immédiatement « Down in Mexico » des Coasters, alors quun premier bas senvolait et que le strip-tease commençait. Elle était plutôt douée et malgré labsence de barre verticale au milieu de la pièce, il y avait quelque chose de sensuel dans sa façon de bouger. Elle se retrouva rapidement nue, frottant son corps contre la paroi en verre, alors que mon pénis retrouvait des couleurs.
« Je nai pas de billets à glisser dans ton string
»
« Qui a parlé de billets ? »
Elle venait à peine de me rejoindre sous le jet, quelle sactivait déjà à me remotiver. Ses fesses montaient et descendaient le long de mon sexe, alors quelle pelotait elle même ses seins, léchant de manière très érotique le bout de ses tétons désormais durs. Elle simulait des « Oooh » et des « Ahhh » dignes dune actrice porno à chaque mouvement de bassin, et le moins que je pouvais dire, cest quils étaient efficaces. Elle ne tarda pas à se mettre à genoux devant moi et à sucer négligemment mon gland du bout des lèvres. Je sentais sa langue impatiente jouer contre ma verge et son souffle chaud acheva de me remettre en forme. Elle avalait mon membre de plus en plus loin, de plus en plus vite. Le sensation était exquise et je nen menais pas large lorsquelle commença à palper également mes bourses. Je ne savais pas trop quoi faire, hésitant entre ce plaisir égoïste et celui de tout arrêter pour lui faire du bien aussi. Elle sembla deviner ma pensée et fixa ses yeux bleus dans les miens.
« Je veux votre foutre Maître. Je veux quil souille mon corps de petite pute, je veux sentir encore une fois son goût et son odeur dans ma bouche, laissez moi vous sucer jusquà lorgasme. »
Je la savais accro à la semence des hommes, mais lentendre ainsi me dire toutes ces choses décupla mon ardeur. Javais empoigné ses cheveux et menfonçait allègrement dans sa gorge maintenant. Elle ne me quittait pas des yeux, et je ne pouvais plus en détourner le regard. Ses mains posées sur mes fesses accompagnaient mes mouvements, mais je voyais bien que son entrejambe la démangeait, elle narrêtait pas de serrer et désserer légèrement ses cuisses. Je lui tendais le pommeau de douche et le réglais sur le niveau le plus faible.
« Branle toi avec ça, je vois bien que tu en as envie. »
Elle ne discuta pas et dirigea le jet sur son clitoris le plus naturellement du monde.
« Viens par là ma salope, colle moi cette langue obscène sur mon gland. Je veux que tu appelles mon foutre, que tu remercies mon sexe pour cette offrande. Ouvre grand la bouche et ne perds pas une goutte de ce nectar. Je baise ta petite bouche de pute Estelle, tu mentends ? Alors fais moi jouir sale traînée ! »
Les caresses continuèrent encore quelques secondes puis vint lexplosion. Je jutais sérieusement en de longs jets épais et blancs et maculait son visage de mon sperme. Elle cria de surprise ou de plaisir et se rua rapidement sur mon sexe pour lui soutirer la moindre goutte restante. Leau continuait de ruisseler sur son bas ventre, mais jétais presque certain quelle avait jouit en même temps. Elle se délectait de mon foutre et jubilait den être tellement recouverte. Jaurai du lui sauter dessus, la prendre en la plaquant contre cette douche, et distiller mes coups de reins dans lun de ses deux trous, mais je ne regrettais pas cette deuxième fellation de la soirée.
« Bordel, cétait bon ! »
Elle avait su dissiper mon moment de gêne, et je remerciais en mon fort intérieur sa prise d'initiative. Je passais les dix minutes suivantes à la laver, cherchant malgré moi ses zones érogènes et ne pouvant m'empêcher de caresser ses seins aussi doux que je les imaginais.
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